févr. 09, 19

A propos de Circle Fishers

L'histoire de Circle Fishers

A la base de chaque histoire il y’a des hommes et des femmes. Celle de Circle Fishers est la mienne, Karim, pêcheur passionné depuis mon enfance. Comme beaucoup d’entre vous, la pêche fait partie intégrante de ma vie et je ne passe pas un seul jour sans y penser. Sur ce blog, nous essaierons le plus souvent possible de vous parler de ce qui nous tient à cœur, c'est-à-dire de pêche et de poissons. Ce premier article se veut comme une introduction et vous présente notre histoire, celle de Circle Fishers.

A l’origine, une passion 

On me demande souvent d’où vient cette passion frénétique pour la pêche. Avec mon frère Matthieu, pêcheur tout autant passionné que moi et fondateur de la société Rodmaps, nous avons été initiés par notre père qui n’était pas un mordu de la pêche mais qui souhaitait simplement nous faire découvrir ce loisir.  Le virus a mis peu de temps à se propager, de manière presque inexplicable…

peche-sandre-leurrePremier joli sandre pris au ver manié


Etant natifs de Toulouse, nous avons commencé par prendre nos premiers poissons blancs au coup dans le canal du midi et notre attention s’est rapidement portée vers les truites pyrénéennes que nous pêchions simplement au bouchon ou au toc. A cette époque (j’ai 33 ans à l’heure de l’écriture de cet article), Youtube, Facebook et Instagram n’était pas nées et nous attendions avec grande impatience chaque début de mois pour acheter les derniers numéros du Pêcheur de France ou de la Pêche et des Poissons pour nous perfectionner et découvrir de nouvelles techniques. Nous pêchions encore de manière rudimentaire et notre matériel de pêche constitué de deux ensembles télescopiques de chez Decathlon, d’une canne au coup et d’une boîte à outil nous servait aussi bien pour pêcher la brème, le poisson chat, la carpe ou encore la perche et ces tant attendus premiers sandres et brochets.

La pêche aux leurres comme fil conducteur

Les années passaient et avec elle la passion grandissait. Nous nous sommes essayés à de nombreuses techniques comme la pêche à la mouche ou le surf casting que nous pratiquions l’été, mais les poissons qui nous attiraient le plus étaient ceux que l’on attrapait le moins ; le sandre et le brochet. A force de persévérance, c’est bien monsieur Sander lucioperca que nous sommes arrivés à prendre de plus en plus régulièrement notamment au mort posé, puis au mort manié et au leurre souple. Nous commencions à avoir de bons résultats en utilisant les incontournables sandra, twist ou killer shad.

Néanmoins, l’étincelle finale, celle qui nous fit définitivement basculer dans la traque quasi unique des carnassiers aux leurres porte le nom de black-bass. Ce poisson mythique que nous ne connaissions que dans les magazines ou dans les reportages de « Très pêche », nous l’avons pour la première fois croisé par hasard à il y’a une quinzaine d’années sous une péniche du canal du midi. De mémoire, c’est avec une cuillère vaironnée de chez Mepps que pour la première fois, j’ai ressenti ce stop si caractéristique d’un gros black-bass. Pensant sur le coup être accroché, je vis dans la seconde qui suivit ce poisson énorme faire une chandelle hors de l’eau et se débarrasser de mon leurre, il n’en fallait pas plus pour que je devienne accroc.

La découverte d’une nouvelle technique : le casting 

C’est à cette même période que nous avons rencontré des pêcheurs pratiquant une nouvelle technique ; la pêche en casting. Il ne s’agissait pas seulement de nouveaux matériels mais d’une nouvelle philosophie de pêche. Les cannes et les moulinets semblaient beaucoup plus sophistiqués que nos ensembles pour le mort manié et nous n’avions encore jamais entendu parler de ces marques venues du Japon telles que Lucky Caft, Evergreen, Imakatsu ou Jackall. Nous passions désormais des heures à regarder les dernières vidéos de Pro Staff japonais et à fantasmer devant tout ce matériel tellement beau et tellement… cher ! Malgré le prix, nous ne jurions que par cette nouvelle technique, toutes les autres nous semblant d’un coup presque ringardes, à tort bien évidemment.

Increvable Shimano scorpion metanium

Il nous aura fallu des mois d’économies pour nous procurer notre première canne et moulinet casting. Le mien, un Shimano Metanium MG m’avait coûté les yeux de la tête ; ce bijou fonctionne d’ailleurs encore et m’accompagne régulièrement lors de mes sorties. Nous rentrions dans une période faste d’achats de leurres en tout genre sur Ebay et de traque du black-bass dans les gravières Toulousaines.

La passion toujours intacte

Les années étudiantes furent un peu moins prolifiques en pêche, de même que mes premières années de jeune actif à Paris. Malgré quelques sorties en street fishing sur la Seine ou le Canal St Martin, le manque d’espaces verts m’éloignait quelque peu des poissons ; ce n’était que partie remise. Le virus était encore là et mes seuls vrais moment de pêche se passaient sur Youtube à regarder des chanceux pêcher la carangue GT, la truite en Nouvelle-Zélande ou le brochet en Suède. Il me fallait changer d’air, et vite !

Tout s’est accéléré il y’a cinq ans où j’ai eu la chance de pouvoir quitter Paris pour m’installer à Montpellier. Les richesses géographiques et halieutiques du Languedoc m’ont vite refait basculé dans une passion dévorante. Le Lac du Salagou, l’Hérault, le Vidourle, la Dourbie, la Vis et sans oublier le littoral avec ses nombreux étangs sont autant de joyaux que je ne cesse depuis de parcourir et qui abritent carnassiers, truites méditerranéennes et loups.

peche-loup-leurre-etang

Découverte de la pêhe du loup en étang

C’est avec une fièvre retrouvée que je recommençais à acheter quantité de cannes, moulinets et leurres. Ma cave en était remplie et je passais plus de temps à commander du nouveau matériel qu’à pêcher.

La genèse du projet

Comme beaucoup d’entre nous, je manquais de temps pour pêcher aussi souvent que je le souhaitais mais un autre frein allait bientôt se présenter, le budget ! En plus de la pêche, j’ai toujours eu une vie sociale bien remplie et je pratiquais d’autres loisirs. Il fallait désormais rajouter une vie de famille et donc faire beaucoup plus attention à mes dépenses.

L’année dernière, un soudain regain d’intérêt pour la pêche à la mouche se faisait sentir et je décidais rapidement de me procurer un ensemble polyvalent pour m’initier sur les nombreux gros chevesnes présent dans le Lez ; le fleuve qui traverse Montpellier. Bien qu’étant débutant, je ne souhaitais pas acheter du matériel d’entrée de gamme. Je voulais me faire plaisir avec du beau matériel qui m’accompagnerait plusieurs années et je passais du temps à regarder ce que proposaient les différentes marques françaises ou étrangères telles que JMC, Devaux, TFO ou encore Sage. Néanmoins, les prix restaient assez conséquents pour mon budget et il était difficile de trouver un ensemble à mon goût comprenant la canne, le moulinet, la soie, les mouches et quelques accessoires pour moins de 250€.

L’occasion comme seule alternative

C’est suite à ce constat que pour la première fois j’eus le réflexe de chercher du matériel d’occasion sur internet. Je tombais rapidement sur des offres très intéressantes sur Le Bon Coin et sur des groupes Facebook ; c’est d’ailleurs sur l’un d’entre eux que je rencontrais par chance un passionné de pêche à la mouche qui avait chez lui une très bonne canne de chez Devaux qui n’avait presque jamais vu l’eau. C’était une MX47 de 9 pieds soie de 4/5 avec une action regular fast confortable et qu’il me proposait à 100€ ; je sautais sur l’occasion. Je complétais l’ensemble avec un moulinet Redington Path également d’occasion, une soie Rio et quelques mouches et accessoires achetés pour la plupart sur des sites spécialisés.

 

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Canne Devaux et moulinet Redington comme neufs

Je me retrouvais ainsi avec un bon ensemble et tout le matériel nécessaire pour à peine plus de 180€ ! N’abandonnant pas pour autant la pêche des carnassiers, de la truite et du loup aux leurres, je commençais à acheter uniquement du matériel d’occasion sur Facebook. Ce mode d’achat convenait à la fois à mon budget et à une nouvelle manière de consommer. J’essayais en effet de limiter de plus en plus l’impact que pouvait avoir mon mode vie sur mon environnement et l’économie circulaire était selon moi une réponse à la crise écologique dans laquelle nous sommes rentrés depuis de nombreuses décennies.

Pour une pêche accessible à tous et durable

Il n’en fallait pas plus pour qu’un jour, alors que je parcourais des annonces de leurres d’occasion sur internet, l’idée me traversa de créer un site sécurisé dédié à l’achat et à la revente de matériel de pêche entre particuliers, la graine Circle Fishers venait d’être plantée.

J’eu l’opportunité de pouvoir quitter mon travail et de me consacrer pleinement à mûrir ce projet. A l’heure où j’écris cet article, Circle Fishers n’en est qu’à ses balbutiements et j’espère pouvoir lancer définitivement le site d’ici quelques semaines.

Nous souhaitons que Circle Fishers soit avant tout un site communautaire et accessible à tous que vous soyez débutant ou pêcheur confirmé. Plus qu’une simple plateforme d’achat et de revente de matériel, nous voulons que Circle Fishers soit la vitrine d’une pêche de loisir responsable et durable. Certains d’entre vous ont certainement des enfants qu’ils souhaitent un jour amener au bord de l’eau pour leur faire découvrir les joies de cette fabuleuse pratique ancestrale. Pour qu’elle perdure, c’est à nous de protéger les milieux et toutes les espèces animales et végétales qui y vivent.

Circle Fishers est pensé pour vous, pêcheurs passionnés et amoureux de la nature.

 

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